Monday, August 26, 2013

RENCONTRE AVEC...//CITA CON...LAURA MONGE







 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
















Cette semaine, j’ai rendez-vous dans l’atelier de Laura Monge, la créatrice de robe de mariée haute couture. Ma tête en plein mariage, j’avais envie de reprendre contact avec Laura pour laquelle j’avais posé il y a quelques années. Elle a déménagé mais son atelier reste sublime. Plus de 200m2 de robes, de tissus, de dentelle et de belles matières. Toujours aussi pétillante, elle me raconte un peu son parcours. Cela fait presque 30 ans qu’elle travaille dans la mode et j’ai l’impression qu’elle en a à peine plus. Elle débute au Pays Basque, d’où elle est originaire. C’est en voyant un défilé de Balenciaga qu’elle commence à rêver. Elle termine sa formation en stylisme et commence à travailler dans le secteur des robes de mariée et robes du soir. Elle parvient à se créer une jolie clientèle et décide de se lancer seule, avec ses économies d’une année. Et puis par amour, elle décide de venir vivre à Madrid et recommence tout à zéro. Laura Monge Atelier connaît un véritable succès. « Je n’ai jamais eu peur de me lancer. C’est mon caractère latin. Je suis une aventurière. J’ai besoin de cette petite dose de folie ! » me raconte-elle. Quant à son style ? «  J’ai des fournisseurs incroyables en France et en Italie qui me trouvent toutes ses magnifiques matières sans lesquelles je ne pourrais pas travailler ». Et ses matières, c’est sa carte de visite. Un travail de qualité et de savoir-faire qui fait la différence face à d’autres marques. Et ses clientes le lui rendent bien. Elle me montre fièrement ses dernières pubs et quelques photos de ses mariées et on discute de ma robe, celle que j’ai dessinée et que ma mère est en train de créer. Elle me donne quelques conseils et on finit par quelques bons fou-rires, comme toujours…
 
Esta semana, he quedado con Laura Monge, una de las principales diseñadoras de vestidos de novia de alta costura por excelencia. Con los preparativos de la boda, tenía muchas ganas de hablar de vestidos y nadie mejor que ella para hacerlo. Conocí a Laura hace unos años cuando colabore con ella de modelo. Siempre sonriente, con una personalidad viva y extrovertida, Laura me enseña su nuevo taller, un espacio de más de 200m2 con un encanto muy especial. Hace ya casi 30 años que trabaja en el sector. Empezó en su tierra, en el País Vasco y fue ver un desfile de Balenciaga y enamorarse de sus vestidos para lanzarse en el sector. Acabó su formación en diseño de moda y empezó a trabajar en una tienda de vestidos de novias y vestidos de fiestas. Con su talento, su red de clientes y sus ahorros, decidió montar su propio negocio y fue todo un éxito. Unos años más tarde, dejó todo y se vino a Madrid, por amor…y volvió a  empezar de cero. “Soy aventurera. No me dan miedo los retos y desafíos. Necesito esta pizca de locura. Los españoles, somos latinos!” me confiesa ella. Su estilo? “Tengo la gran suerte de trabajar con los mejores proveedores. Encargo las telas en Francia y en Italia.” Y este savoir-faire artesanal de gran calidad es su seña de identidad. Miro los vestidos que tiene guardados y no dudo en su profesionalidad y talento. Me enseña orgullosa sus últimas publicaciones y yo le cuento orgullosa el vestido que mi madre me está preparando. Escucho sus consejos y acabamos charlando de la vida …y del amor…por supuesto!
 
 
Laura Monge
C/Conde de Aranda, 21 Bajo Izq. www.lauramonge.com
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 
 

 
 

 

 

Monday, August 12, 2013

RENCONTRE AVEC...// CITA CON...IGNACIO DE ALFONSO CUSI DE FLASH FLASH MADRID







































Cette semaine, Ignacio de Alfonso Cusi nous fait découvrir les coulisses du restaurant Flash Flash, l’une des meilleures adresses de tortillas à Madrid. Le concept Flash Flash est né dans les années 70 à Barcelone lorsque deux amis, Leopoldo Pomes, photographe, et Alfonso Mila, architecte, décidèrent de créer un restaurant moderne et différent des établissements de l’époque. Le Flash Flash surprend avec une décoration minimaliste et une carte de tortillas pas comme les autres. Quelques années plus tard, alors qu’Ignacio termine ses études et commence à travailler comme auditeur, il se rappelle de cette adresse à Barcelone et décide de la proposer à Madrid. Il parvient à trouver l’emplacement idéal et lance en 2008 Flash Flash Madrid, un petit coin de paradis en plein cœur du quartier bruyant de Salamanca. Ignacio me raconte ses débuts : «  Malgré la crise, tout est allé très vite. On faisait plus de 500 couverts par jour. La presse nous a énormément soutenu. On est vite devenu l’un des endroits incontournables pour déguster une excellente tortilla dans un cadre moderne ». Et des tortillas, il y en. Tortilla de truffes et fromages fondues, tortilla de courgettes et purée d’aubergines, etc. Tous les ingrédients sont de qualité. Je découvre les petits secrets de la cuisine avec toute l’équipe qui me montre comment préparer 3 tortillas à la fois, comment les retourner, comment les cuisiner « al punto ». Sur leur terrasse, je teste les quelques plats que l’on me propose tout en regardant les photos vintage de Karin Leiz, la femme de Leopoldo, sur la façade. Tout un symbole.  Ah, et si en plus, je vous dis que le restaurant propose aussi un concours de photo ? De septembre à décembre, participez aux différentes thématiques et vous pourrez gagner un voyage pour deux personnes. Un endroit très « Madrid&Co »….à découvrir vite vite !

Esta semana, abrimos las puertas de un pequeño paraíso tranquilo en medio del barrio de Salamanca: el Flash Flash. Ignacio de Alfonso Cusi, su propietario, me cuenta por qué este restaurante de tortilla es el más original de Madrid. En los años sesenta, dos amigos, Leopoldo Pomes, fotógrafo, y Alfonso Mila, arquitecto, decidieron abrir un restaurante moderno y diferente. El Flash Flash nació con un estilo minimalista y una carta de tortillas excepcional, algo muy sorprendente para la época. Unos cuantos años más tarde, uno de sus clientes más fieles, Ignacio, decide lanzar el mismo concepto en Madrid. Consigue el local perfecto e inaugura en 2008 lo que se llamará el Flash Flash Madrid. “A pesar de la crisis, todo ha ido muy rápido! La prensa nos ha apoyado muchísimo y la repercusión ha sido brutal. El Flash Flash se ha destacado rápidamente como uno de los mejores restaurantes de tortillas en Madrid”. De trufa negra con queso, de berenjenas y calabacín o de espinacas, pasas y piñones, todas las tortillas que preparan son exquisitas. Entro en las cocinas para descubrir los trucos y secretos mejor guardados: cómo darle la vuelta, cómo mezclar todos los ingredientes y cocinarla “al punto”. Todo un trabajo meticuloso que me enseña el equipo orgulloso. Disfruto de lo que me han preparado en la terraza, viendo a los retratos retro a tamaño natural de  la modelo y fotógrafa, Karin Leiz, la mujer de Leopoldo Pones. Todo un símbolo. Y me despido de Ignacio que me cuenta que retomaran a partir de septiembre el concurso de fotos Flash Flash. No dudes en participar en las distintas temáticas que propone el restaurante en su página web y gana un viaje para dos. En fin... un lugar muy “Madrid&Co” a descubrir cuanto antes…

Flash Flash Madrid
C/Nuñez de Balboa, 75



    


Friday, August 9, 2013

ANECDOTE# // ANECDOTA#...




























Et voilà, nous avons enfin reçu les papiers du mariage. Il ne manque plus que deux ou trois intermédiaires (rien que ça !) et tout sera en ordre pour le jour J. Le décompte a vraiment commencé. Le stress monte. Et nous, nous restons zen. Mis à part une drôle d’excursion jusqu’au plus grand zoning industriel chinois d’Europe, situé en dehors de Madrid pour trouver quelques babioles pour le mariage, nous maintenons notre énergie pour plus tard. J’attends avec impatience ma robe que je n’ai pas encore vue (une belle surprise créée par ma maman) et que je découvrirai la semaine prochaine. En attendant, en route pour Cadiz pour la dégustation et les quelques derniers détails.
Bon weekend à tous !

Ya los tenemos. Ya tenemos los papeles! Solo nos queda algún tramite más ( a ver si vemos el fin!) y listos para el gran día. Ya nos queda poco y disfrutamos de cada momento sin estrés. Fuimos al polígono de Cobo Calleja cerca de Madrid, el polígono chino más grande de Europa para encontrar cosas para la boda. Una excursión de la más curiosa! Espero con mucha ilusión mi vestido que me trae mi madre la semana que viene y que aún no he visto. Pero sé que me encantara. Lo hemos diseñado juntas y lo ha hecho ella. No podía ser de otra forma.

Ahora, toca Cádiz para la degustación y los últimos detalles. Buen finde a todos!   






Monday, August 5, 2013

RENCONTRE AVEC...//CITA CON...BLANCA DEL REY, EL CORRAL DE LA MORERIA




































Cette semaine, une rencontre émouvante, au son des guitares flamenco.
L’artiste Blanca del Rey m’a reçu dans son tablao, le célèbre Corral de la Moreria. Une adresse d’exception à Madrid. Une soirée inoubliable où les anecdotes et les fou-rires ont également laissé place à la réflexion sur la vie, la liberté et le sens de chacun. Blanca est l’une des plus célèbres danseuses flamenco. Et après l’avoir écouté pendant des heures, j’oserais même dire LA plus célèbre…
L’histoire de Blanca, c’est l’histoire d’une personne qui a toujours su ce qu’elle voulait, une petite fille qui regardait les passants du haut de son balcon à Cordoue et savait déjà qu’elle n’était pas comme toutes les autres de son âge.  Une jeune fille surdouée ayant déjà remporté plusieurs prix, et qui, à 14 ans, est arrivée avec sa mère à Madrid pour commencer sa carrière professionnelle.
Mais Blanca, c’est aussi son histoire d’amour avec Manuel del Rey. Ce visionnaire qui décida d’ouvrir en 1956 le premier tablao flamenco avec restaurant. Une personne qui l’avait suivi depuis toujours et savait qu’un jour, il allait pouvoir la voir sur la scène du Corral de la Moreria. Ces années-là, remplies de voyages et de complicité, Blanca m’en a fait un récit parfait et ses yeux s’illuminent rien qu’à me raconter toutes ces anecdotes vécues.
C’est l’histoire d’une femme forte et humble, curieuse et tellement intelligente. Une personne qui s’est mariée très jeune et a accepté de laisser sa carrière derrière elle pour fonder une famille. Une femme qui a décidé de s’intéresser à la danse d’une autre manière et qui a surtout souhaité transmettre son savoir. Quand elle me dit que le prix qui l’a le plus ému est celui reçu par l’Université de Cordoue pour ses conférences, je la comprends.
Aujourd’hui, elle continue de danser. Juste pour elle. Pour se sentir bien. Elle prépare ses spectacles, les chorégraphies et les costumes. Elle continue de donner des conférences et a toujours un œil sur son équipe. Sa « famille » comme elle les appelle. Le Corral de la Moreria, aujourd’hui, géré par ses deux fils, continue de figurer parmi les adresses les plus reconnues à Madrid et partout ailleurs. Des artistes d’exception mais également une gastronomie hors du commun. Un petit détail que peu de gens savent.
Après avoir profité d’un magnifique spectacle et d’une soirée où la conversation fut tellement intéressante, je quitte le Corral, avec cette vue magnifique sur le Palais Royal. Une nuit magique, sans aucun doute.


Esta semana, Madrid&Co tuvo el placer de conocer a un artista muy especial: la bailaora Blanca del Rey. Un encuentro apasionante lleno de emoción, de confidencias y de una buena reflexión sobre la vida. Blanca me recibe en su “casa”, el Corral de la Morería. El  tablao flamenco más famoso de Madrid. Una luz muy especial desprende de sus ojos y cuando me empieza a contar su historia, sé que ya he superado un nueva barrera en Madrid&Co.
Todo empezó en Cordoba. La niña que era ya soñaba con vivir una vida muy especial. Se inventaba historias viendo a la gente de la calle desde su balcón. Bailaba y tenía ya las ideas muy claras. Una niña prodigio que, con 14 años, ya había recibido varios premios y decidió subir a Madrid con su madre para empezar su carrera profesional.
Su historia, también es una historia de amor. Un encuentro con Manuel del Rey, un visionario que decidió montar en 1956 el primer tablao flamenco con restaurante en Madrid, y que había seguido paso a paso la carrera de Blanca, supo que un día, iba a verla bailar en su tablao. El principio de una historia de amor, llena de pasión y de complicidad.  Las anécdotas que me cuenta Blanca de estos años llenos de viajes y de encuentros formidables no hacen más que incrementar la autenticidad de la historia.
Es una historia de una mujer fuerte, humilde, siempre curiosa e inteligente. Una persona que se casó muy joven y aceptó dejar de lado su carrera profesional para dedicarse plenamente a su familia. Una mujer que se interesó al baile de otra manera, más allá de los tópicos y que decidió transmitir su saber. Cuando me confiesa que su premio más emotivo fue el premio que le otorgo la Universidad de Cordoba por sus conferencias, la entiendo.
Hoy, sigue bailando. Para ella, para sentirse bien. Prepara los espectáculos, las coreografías, los trajes. Está en todo. Y siempre manteniendo un ojo a su equipo. Su “familia” como los llama. El Corral de la Morería, hoy gestionado por sus dos hijos, está considerado como una de las mejores paradas para escuchar flamenco en Madrid y en todo el mundo. Aquí se reúnen los mejores artistas del momento y un detalle que poca gente sabe, también se disfruta de una gastronomía exquisita. Me despido de Blanca y de su equipo, tras haber visto uno de los espectáculos de flamenco que más me ha emocionado.. Y ahí dejo al Corral, bajo la luz del Palacio Real. Una noche mágica, sin duda que repetiré varias veces con mis amigos, familia y pareja.
Blanca, Gracias ¡!
El Corral de la Morería
C/Morería, 17