Aujourd’hui, il paraît que c’est l’Ascension.
Et puis, il y aura la Pentecôte aussi. Toutes ces fêtes, pourtant religieuses,
ne se célèbrent pas ici en Espagne. Assez surprenant pour un pays encore tellement
catho. Mais il y avait tant de jours fériés sur l’année – la faute à toutes ces
communautés autonomes qui ne se mettent jamais d’accord – qu’ils ont dû
répartir les congés et faire un choix. Toujours est-il que ce mois de mai, avec
ce soleil et cette douce chaleur nous donnent des envies de plages et de
mojitos ! Pourtant, ici à Madrid, on aime s’emmitoufler dans ses vêtements
d’hiver jusqu’à l’arrivée de l’été. On passe directement des bas collants au
maillot de bain ! Chaque année, c’est la même chose et chaque année, je
trouve ça drôle. Je suis pourtant la première à avoir la peau blanche et à
devoir me protéger du soleil avec facteur 50, mais je continue à trouver ca un
peu exagéré. Les seuls à se « dévêtir » – shorts et tongs - sont les
touristes et on les reconnait de loin – ce qui n’est pas très drôle pour
eux ! - En tant qu’étranger, on est
les premiers à repérer les terrasses au soleil. Mais ici, les gens vivent à
l’ombre et quand on connaît la chaleur qu’il fait en plein été à Madrid, on
comprend mieux pourquoi. J’ai beau vivre en Espagne depuis plusieurs années
déjà, je garderai toujours ce petit côté « guiri » (étranger du Nord)
et je garderai toujours quelques habitudes à moi. Finalement, c’est assez
marrant…
Hoy es el día de la
Ascensión. Luego vendrá también la Pentecostés. Todos estos días festivos y
religiosos que aquí en España, no tenemos. Siempre me ha parecido muy curioso
no celebrarlos y siempre me preguntan por qué. Dicen que había tantos festivos
por parte de las Comunidades Autónomas que hubo que elegir. Este mes de mayo,
tenemos entonces menos puentes que en el resto de Europa pero sí tenemos el sol
y el calor veraniego ya a nuestras puertas! Unas ganas de playas, de terrazas
en el sol y de chanclas. Ah no, esto es para los turistas jeje! Y es verdad.
Siempre me ha sorprendido también ver que los españoles se quedan con la ropa
de invierno hasta el último momento. Hacen prácticamente un intercambio entre
las medias y el bañador. Nosotros, como guiris, somos los primeros en búsqueda de
sol y sobre todo de luz. Queremos un piso con ventanales enormes y no nos gusta
la oscuridad. Los que han vivido en países grises con lluvia entenderán mejor
por qué.- Y no, no nos importa “lucir” nuestra piel blanca y parecer cangrejos.
Ya llevo varios años en España y cada año me pasa lo mismo, pero no pasa nada.
Un día, quizás, me volveré española. Quién sabe?
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