Monday, February 27, 2012

DIARY...

























Cette photo, prise dans la calle Mayor il y a quelques semaines, mérite une légende.
A Madrid, on ne compte plus les personnes qui ont perdu leur emploi et celles qui mendient dans la rue. J'ai toujours connu les musiciens dans le métro ou les mimes, mais aujourd'hui, les choses sont bien différentes. Il y a une véritable détresse dans la rue, une détresse qu'on lit sur les visages.
Il y a ceux qui mendient depuis des années et puis ceux qui ne savent pas trop comment s’y prendre. Il y a ceux qui en font un véritable business et puis ceux qui essayent juste de se différencier et de ne pas importuner les passants. Certains, plus imaginatifs que d’autre, parviennent même à utiliser l'humour comme c'est le cas de ce motard, collectionneur d'objets miniatures, qui propose ses services comme il l'écrit à l'arrière de son scooter:
"Je vends mon temps, de midi a minuit. Messagerie, baby-sitter, etc. Je suis honnête et plein d'expérience. Voici mon téléphone...
Et si tu veux m'écouter chanter, n'oublie pas une petite monnaie"

Creo que esta foto, sacada hace un par de semanas, merece una explicación.
En Madrid, muchos son los que se han quedado sin trabajo. Siempre he visto músicos en el metro o mimos en la calle, pero hoy día, son cada vez más las personas que piden en la calle.  
Algunos llevan año, otros no saben muy bien cómo funciona. Algunos desarrollan un verdadero negocio, otros sólo quieren diferenciarse un poco sin molestar a la gente. Algunos, con mucha imaginación, consiguen llevar el tema con humor como es el caso de este motorista que colecciona y pega muñequitos en su moto para llamar la atención. Entre todos estos personajes de colores se pueden ver algunos carteles que ha escrito como:    
"El Señor de los muñecos vende su tiempo de las 12 de la mañana hasta las 12 de la noche: recados, farmacia, canguro, extra. Honradez y experiencia como mensajero. Tlf...Y si quiere que cante, pasta por delante!"

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