Monday, December 31, 2012

FUNDACION BOTIN































La Fundación Botin est la nouvelle adresse à découvrir dans le quartier de Salamanca. Un espace de plus de 1500m2 situé dans un ancien bâtiment industriel des années 20 qui a abrité durant des années la fabrique d’orfèvrerie Luis Espuñes et ensuite la célèbre boutique de design Vinçon. A la tête de ce projet, Emilio Botin, président de la banque Santander et l’une des personnalités publiques les plus médiatisées en Espagne. Actuellement, le paysage culturel espagnol se caractérise par sa profusion de fondations. Entreprises, particuliers et artistes financent des espaces d’exposition qui dynamisent la scène locale. A Madrid, plus besoin de les présenter : La Caixa Forum, la Casa Encendida ou la Fundación Mapfre figurent parmi les centres culturels les plus reconnus et accueillent chaque année un nombre considérable de visiteurs. Le siège à Madrid de la Fondación Botin en est le nouvel exemple.
Conçu comme un axe socio-culturel, la fondation a comme objectif le développement social de notre société à travers différents programmes culturels, éducatifs et scientifiques, tel que le « programa de Ciencia y Transferencia Tecnológica”, géré en interne par toute une équipe de professionnels. Créée en 1964 par la famille Botin, la Fundación Botin est aujourd’hui considérée comme la fondation privée la plus importante d’Espagne en terme d’investissement social.

La Fundación Botín acaba de abrir su primera sede en Madrid. Un espacio de más de 1500m2 rehabilitado en un precioso edificio que albergaba antiguamente la fábrica de platerías Luis Espuñes y más tarde, la conocida tienda de diseño Vinçon.
Aún me acuerdo del sitio, en pleno barrio de Salamanca, y tengo ahora mucha curiosidad en descubrir cómo ha quedado el espacio diseñado por los arquitectos Emilio Medina García y Diego Varela de Ugarte, con la colaboración de Juan Luis Líbano como asesor de interiorismo de la Fundación. La planta baja acoge las actividades destinadas al público y la planta primera se destina a uso interno para las áreas de gestión de la fundación. Emilio Botin, presidente del banco Santander y de la fundación, presenta su nuevo proyecto con mucho entusiasmo: “La decisión de tener una sede en Madrid hace compatibles las raíces cántabras de la Fundación con una clara vocación nacional e internacional. El nuevo edificio permite a la Fundación apostar por el talento como una de las principales vías para la creación de riqueza económica, social y cultural.” En España, me sorprende positivamente ver la cantidad de fundaciones que
existen y colaboran a nivel cultural con la sociedad.
La Fundación Botín es una fundación familiar creada en 1964 y ya la primera fundación privada de España por volumen de inversión social. Pásate por el barrio y descúbrela!

Fundación Botin
C/Castello 18

 

Monday, December 24, 2012

Yellow Korner...


























Je le savais! Yellow Korner devait s’implanter à Madrid ! Et voilà, c’est fait !
La galerie de photographie vient d’ouvrir ses portes dans la rue Hermosilla, à quelques pas de Serrano. La dernière ampoule vissée, une odeur de peinture fraîche, mais le magasin est déjà ouvert, prêt à recevoir les premières commandes de Noël. Je suis complètement fan de ce concept qui propose de rendre des photographies originales et numérotées, accessibles au public, à nous, qui n’avons pas forcément l’argent pour payer une œuvre d’art. Quand Alex et Paul-Antoine, deux amis d’enfance passionnés de photo, décident de lancer Yellow Korner en 2006, ils ne s’imaginent pas du tout que leur idée allait avoir autant de succès ! « Augmenter le nombre d’exemplaire d’une photographie d’art pour la rendre accessible aux plus grand nombre de collectionneurs », telle est leur philosophie. Une belle manière de promouvoir le talent d’artistes au sein d’une galerie, conçue tel un espace de rencontre entre le public et les photographes. 
Alors, n’est-ce pas génial ?

Lo sabía! Sabía que poco tiempo iba a tardar la galería de fotografía Yellow Korner para inaugurar su primera tienda en Madrid! Ya era hora! Conocía la tienda en Francia y siempre me había encantado la idea: Promover el talento fotográfico a través de una selección de copias originales y numeradas a un precio asequible. Alex y Paul-Antoine, dos amigos amantes de la fotografía, crearon Yello Korner en 2006. Ante la dificultad de adquirir una fotografía original crearon un nuevo tipo de galería de arte, sin pensar que iban a tener tanto éxito! Los artistas han aumentado el número de copias de una selección de sus trabajos y así proponen al público – a gente como nosotros que no tenemos mucho dinero! – una obra de arte a un precio más abordable. Hoy, Yellow Korner está representado en todo el mundo con fotografías de artistas contemporáneos en diferentes formatos. Una galería concebida como un lugar de cultura donde público y artistas se encuentran e intercambian ideas. Genial, no?
Yellow Korner
C/Hermosilla 20

Monday, December 17, 2012

RENCONTRE AVEC...//CITA CON...HOTEL PRAKTIK METROPOL





 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Olivia vient d’arriver à Madrid pour gérer l’hôtel Praktik Metropol, le tout nouveau concept low-cost et 100% espagnol situé en plein centre de la capitale.
Lancé il y a quelques années par quatre entrepreneurs catalans, la chaîne Praktik prône avant tout le confort, le détail et le bon goût - La décoration vintage a été réalisée par le célèbre architecte d’intérieur Lazaro Rosa-Violan!– J’aime particulièrement le détail des couloirs recouverts d’anciens posters colorés.
Après les deux hôtels Praktik à Barcelone, voici le petit dernier à Madrid.
Situé à l’angle de Gran Via dans un immeuble classé du début du siècle, le Praktik Metropol a tout en sa faveur : Une situation privilégiée, une vue panoramique incroyable – n’hésitez pas à monter sur le toit voir leur terrasse, je suis restée bluffée! – et une relation qualité-prix que peu d’hôtels d’une capitale vont pouvoir rivaliser. 
«  Notre petit plus ? Un des meilleurs accueils ! » me confie Olivia. Ce qui n’est pas à négliger à Madrid où les hôtels à petits prix sont en général un peu vieillots et pas très accueillants. « Nous n’avons pas de service de restauration mais on propose à nos clients une formule sympa. Pour un 1€, vous pouvez choisir un Nespresso au choix et nous vous offrons un donut ! ». De quoi partir d’un bon pied, non ?
Quant à moi, je serais bien restée lovée dans un de leurs fauteuils anglais qui donnent sur la vie bouillonnante du centre ville.
Alors, vous venez ?
 
Olivia acaba de llegar a Madrid para gestionar el hotel Praktik Metropol, un nuevo concepto low-cost en pleno centro de la ciudad.
Fundada por cuatro socios catalanes, esta nueva cadena hotelera 100% española reúne comodidad, calidad y buen gusto –De hecho, la exquisita decoración vintage es obra del interiorista Lazaro Rosa-Violan-
Olivia me hace una pequeña visita guiada planta por planta y me quedo enamorada directamente de la vista panorámica que se puede ver desde la terraza, el techo del edificio.
Ubicado entre la Gran Vía y la calle Montera en un edificio histórico, el Praktik Metropol tiene una relación calidad-precio envidiable. “ Nuestro punto fuerte? Nuestro trato.” Me comenta. Un detalle que se valora muchísimo a la hora de escoger un hotel en una ciudad grande como Madrid donde la competencia es amplia. “No tenemos servicio de desayuno o restaurante pero ofrecemos una formula divertida: Por 1€, los clientes eligen un Nespresso y les regalamos un Donut”.
Y mientras me comenta todos estos pequeños detalles, me tumbo en uno de sus sillones ingleses, al lado de la chimenea, como si estuviera en casa, y, con la vista del bullicioso centro, me doy cuenta de que si, es verdad. Madrid está a tus pies, no tienes excusa ahora para recorrerlo ¡!
 


+34 915 212 935


Monday, December 10, 2012

RENCONTRE AVEC...//CITA CON...LA BOMBONERA DEL BARCO






 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
On entre à la Bombonera del Barco comme un aimant, attiré par la bonne odeur du chocolat. Teresa me reçoit derrière son petit comptoir rempli de pralines : au sésame, au café, au thé vert ou au citron, tout est fabriqué au fond du magasin de façon artisanale – et pratiquement sans conservateurs !- Passionnée depuis toujours par le chocolat – elle vient d’une famille de pâtissiers – elle décide de suivre une formation à Genève et se lance ensuite dans l’aventure commerciale. Aujourd’hui, la Bombonera fêtera bientôt ses 3 ans.
Située dans le quartier de Triball, le nouveau Soho madrilène, la petite boutique attire les passants rien que par son étalage. «  Je travaille de plus en plus avec des services  traiteur pour des évènements mais c’est vrai que ma plus grande satisfaction est d’entendre un client qui revient parce qu’il a vraiment aimé mes chocolats. C’est cet échange avec le public qui me pousse à aller de l’avant», m’explique Teresa.
Curieusement, la culture du chocolat est plus développée à Barcelone. Mais aujourd’hui, Madrid change tellement et Triball en est le meilleur exemple. En quelques années, on est passé d’un quartier lugubre et dangereux à l’un des quartiers les plus à la mode de la capitale. Une chance pour Teresa qui voit donc beaucoup de monde !
Elle propose d’ailleurs des ateliers en petit comité pour partager son savoir-faire et pouvoir ainsi faire des pralines soi-même.
«  Ce n’est pas dans notre habitude ici en Espagne de ramener un ballotin de pralines chez des invités mais j’ai apporté mon petit grain de sel et ca, ca me fait plaisir». Parole de Teresa !
 
Entramos en la Bombonera del Barco como un imán, atraídos por el olor del chocolate.
Teresa me da la bienvenida detrás del pequeño mostrador, lleno de cajitas de bombones; bombón al sésamo, al limón, al te verde o al café, todo se fabrica aquí, en el fondo de la tienda, en un ambiente familiar, donde el savoir-faire y la fabricación artesanal hacen que la Bombonera sea una de las pocas tiendas especializadas en Madrid.
Apasionada por el chocolate, Teresa me cuenta, que esto lo lleva en la sangre. Creciendo en una familia de pasteleros, decide viajar a Francia y a Suiza para descubrir el mundo del chocolate y formarse. Y esto es lo que le llevo a empezar en el mundo comercial. Ahora, la Bombonera celebrara dentro de poco su tercer aniversario.
Situada en el barrio de Triball – lo que nosotros extranjeros solemos llamar el nuevo “Soho madrileño” – la pequeña boutique atrae a bastantes visitantes. “Ahora, trabajo mucho con los cáterin pero es verdad que no hay nada mejor como ver a un cliente que vuelve a la tienda porque le han gustado mis bombones. Este intercambio con el publico es la mejor satisfacción que puedo tener” me comenta Teresa.
Aun no hay mucha cultura del bombón, por ejemplo de llevar una cajita de chocolate como regalo: algo que si conocemos nosotros en el Norte de Europa – pero todo cambia y es muy agradecido ver el interés del público para descubrir nuevas cosas.
De hecho, también proponen taller de 4 personas para fabricar sus propios bombones. Otra idea que me parece de lo mas interesante!!!
 
La Bombonera del Barco
C/Barco,42
-Triball-
 
 

Monday, December 3, 2012

RENCONTRE AVEC...// CITA CON...FAMILIA PLOMEZ






 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
A quelques pas de l’Almeria, l’un de mes bars à tapas préférés, se trouve l’atelier d’imprimerie en typographie de la famille Plomez, un collectif de 12 artistes se donnant rendez-vous dans ce petit local de La Latina à leurs heures perdues. Yago, l’un d’entre eux, me reçoit et me fait une petite visite guidée et didactique entre lettres en bois et caractères en plomb.
Tout a commencé lorsque quelques designers graphiques se rencontrent lors d’un master et décident de lancer leur propre atelier de typographie. Un petit capital de départ pour acheter les machines et le matériel – pas si facile à l’heure actuelle ! – et une passion débordante pour le secteur de l’imprimerie artisanale et voilà comment est né il ya quelques mois seulement Familia Plomez. « Chacun vient quand il peut, quand il a le temps » m’explique Yago. Ici, ca fourmille comme dans une ruche. On crée des cartes de visites, des faire-part et même des impressions sympas sur t-shirt. «  Nous nous différencions surtout par notre technique artisanale. Les machines que nous avons-nous permettent encore de produire des textes en relief, ce qui est aujourd’hui impensable avec les techniques modernes actuelles ».
Une ambiance bonne enfant qu’ils partagent lors des ateliers qu’ils organisent. Pas besoin de s’y connaître car ici, « on est là pour se tâcher et s’amuser » comme me le souligne toute l’équipe. Une belle philosophie que je vais bien vite mettre en pratique en m’inscrivant à un de leurs cours!!!


A escasos pasos del Almeria, uno de mis bares de tapas preferidos, se ubica el taller de tipografía familia Plomez, o más bien LA Familia Plomez, puesto que representa un colectivo de 12 artistas, la mayoría diseñadores gráficos, que juntos forman prácticamente una familia como una autentica colmena de abejas. Yago, uno de ellos, me hace una pequeña visita guiada y didáctica del taller.
Todo comenzó hace unos meses, cuando se conocieron en un curso de diseño grafico y decidieron montar un local donde podían dar rienda suelta a su imaginación en el mundo de la imprenta artesanal. Un pequeño taller “con sus máquinas gordas y sus señores con barba” como bien dicen. Y es verdad, me ha parecido curioso conocer sus trabajos entre barbas, maquinas monstruosas, mucha tinta y sobretodo creatividad… En sus trabajos destacan las tarjetas de visitas, invitaciones de boda e incluso camisetas estampadas. Todo me parece genial! Mirando con mucho entusiasmo las letras en plomo y en madera, Yago me ensena como es el proceso de impresión. No dudo de que bajo su lema “mancharnos mucho y reírnos más”, todos se lo pasan pipa! Al ser un colectivo cultural, cada uno viene cuando puede. Y el buen ambiente se nota. Un buen ambiente que se puede compartir durante los talleres que imparten. Una buena idea para algún regalo de Reyes, no?
 
 
TALLER FAMILIA PLOMEZ
C/ de las aguas 3
Metro: La Latina
http://www.familiaplomez.com/

Monday, November 26, 2012

RENCONTRE AVEC...// CITA CON...MACCHININE







 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jose Luis m’invite à découvrir son magasin de voitures miniatures, avec des yeux d’enfants. L’une des seules boutiques spécialisées à Madrid et l’une des plus renommées d’Espagne.
«  …car on est pratiquement les seuls à pouvoir offrir à nos clients un service aussi spécialisé ». Trouver des modèles rares, ce n’est pas un problème chez Macchinine.
Comparé à l’Angleterre ou à l’Allemagne, la culture de collectionner des voitures miniatures est arrivée en Espagne sur un tard. Mais à présent, nombreux sont les clients qui passent à la boutique découvrir les modèles Matchbox de 1953 à 1969 ou la magnifique Bugatti trônant dans la vitrine principale, toutes les voitures étant présentées par échelle de grandeur.    
Passionné par les voitures Scalextric, Jose Luis décide d’ouvrir sa propre boutique en 2004 pour rassembler un peu toute sa collection. Il ne s’attendait pas à un tel succès. A présent, la crise n’ayant pas épargné les petits commerces, il a décidé de diversifier un peu ses produits : jouets en bois, magnifiques toupilles, anciens robots vintage, etc. Ce qui plaît le plus ? La salopette de course de Fernando Alonso, le volant de Schumacher ou une sélection de voitures miniatures extrêmement rares. Jose Luis a les yeux qui brillent lorsqu’il me présente tous ses « jouets ». Et je comprends quand il m’explique que le succès d’une pièce dépend du niveau de nostalgie et de la rareté du modèle.
Son rêve ? Convertir sa petite boutique en musée. « Beaucoup de collectionneurs n’ont souvent pas la place pour exposer leurs modèles. Ce serait une manière d’échanger nos collections et d’en découvrir des nouvelles ».
Je m’en vais donc avec une belle histoire et je souris en regardant la collection de tétines sur le comptoir. « Ici, c’est une tradition. Nombreux sont les enfants qui pleurent dans le magasin parce qu’ils repartent sans jouet. Les mamans ont commencé un chantage qui a finalement bien marché. On échange la tétine contre un petit jouet. Bien joué !»
 
Como con la ilusión de un niño, José Luis me muestra orgulloso su pequeña tienda especializada en autos a escala y juguetes antiguos, una de las más conocidas de Madrid por la cantidad de piezas y rarezas que tiene a la venta. En Macchinine, nada es difícil de conseguir. El servicio que ofrecen tanto para coleccionistas como para particulares demuestra la gran profesionalidad de todo el equipo.
Apasionado por los Scalextric, José Luis decidió montar en 2004 una pequeña boutique que reúne toda la colección de miniaturas que había conseguido hasta la fecha. En comparación con Inglaterra o Alemania, España se ha unido por esta tendencia mucho mas tarde, aunque sí es cierto que hoy en día, muchos son los clientes que vienen a la tienda a descubrir los modelos Matchbox de 1953 a 1969 o el precioso Bugatti que esta presentado en la vitrina central…y no solo eso, me sorprendió ver algunas piezas tan especiales como uno de los monos de Fernando Alonso o el volante de Schumacher. Si, han tenido que diversificar sus productos, pero siempre manteniendo el espíritu y la ilusión con la que han empezado…y funciona!
Su sueño? Montar una tienda-museo para reunir todos los modelos que tienen los coleccionistas ya que muchos no tienen el espacio para presentar sus colecciones y darse a conocer. Mientras José Luis me habla de sus proyectos y de las ferias en las que participa, me sale una sonrisa al ver la colección de chupetes que tiene colgados en el mostrador y me comenta “Aquí, es un tradición. Muchos niños venían a la tienda y salían llorando porque no se llevaban ningún juguetito. Las madres empezaron a chantajear y les proponían de dejar el chupete y llevarse algún coche miniatura. Y asi fue!”
  me voy de aquí con muchas anécdotas que contar que han pasado y seguirán pasando por la calle barquillo.

MACCHININE
C/Barquillo,7
Metro: Banco de España

Monday, November 19, 2012

RENCONTRE AVEC...//CITA CON...CARLOS MATE STUDIO










 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Entre poèmes de Baudelaire et broderies, Carlos et Elena me reçoivent dans leur atelier. Un univers très personnel où l’on retrouve leurs dernières créations – les prototypes Innerworlds – et beaucoup d’autres choses qui développent leur imaginaire au quotidien : Des carnets de croquis, des maquettes, d’innombrables livres où se mélangent les styles et puis Mr. Le Chat qui fait partie intégrante du studio.   
Après avoir eu l’occasion d’exposer cette année leur travail à Milan lors du Salone del Mobile, ils ont décidé de se lancer à 100% dans leur projet et c’est ainsi qu’est né Carlos Mate Studio, le début d’un vrai défi et d’une reconnaissance qui a démarré sur les chapeaux de roues. Ils se préparent à présent pour participer au « Product Design Madrid » qui aura lieu en février 2013 et ont remporté un prix avec une de leur pièce – Spleen - qui sera exposée à Alicante pendant plusieurs mois.
C’est en trouvant son inspiration dans les œuvres obscures « Les Fleurs du Mal » de Baudelaire et « Une saison en enfer » de Rimbaud, que Carlos s’est lancé sur son premier projet: « Las Flores del Mal », une collection d’objets et de fleurs réalisées en broderie et présentées sous cloche. Pour Carlos et Elena, rien n’est laissé au hasard. « Nos compositions représentent l’attirance et la beauté du côté obscur de notre personnalité». Un travail qui pourrait paraître assez philosophique et complexe mais qui prend tout son sens une fois qu’on les découvre.
D’ailleurs, en regardant de plus près leurs créations sur « pattes » intitulées « The Inner Worlds Prototypes », trois prototypes réalisés en porcelaine synthétique, on comprend mieux pourquoi il s’agit d’un véritable « monde à part ».
Un monde dont le point de départ… est Madrid.
 

Revueltos entre poemas de Baudelaire y bordados, Carlos y Elena se van preparando para el “Product Design Madrid”  que arranca en Febrero. Me abren las puertas de su “laboratorio”, un universo muy personal donde nos encontramos con sus últimas creaciones – los Innerworlds prototypes – y muchos otros objetos que les inspiran día a día: cuadernos de bocetos, libros de arte, maquetas, bordados… y como no, el Sr. Gato, un felino que invade el espacio creativo y ya forma parte del ambiente cotidiano.
Tras haber tenido la oportunidad de presentar en exclusividad su trabajo en el Salone del Mobile de Milán, decidieron dedicarse en cuerpo y alma a este proyecto que ya tiene nombre y sitio en Madrid: Carlos Mate Studio. 
Su primera creación ha sido el fruto de algo muy personal, de una inspiración en los poemas de Rimbaud “Una temporada en el infierno” y de “Las Flores del Mal” de Baudelaire para darle alma a una colección de objetos y flores que mezclan la técnica digital con el bordado artesanal. Presentada de una forma muy original bajo una cúpula de cristal, cada compleja composición es única…e increíblemente atractiva. Mientras descubro cada una de ellas, me explican que han sido seleccionados para participar en el XII Encuentro de Arte Contemporáneo en Alicante con una de sus creaciones – Spleen – Una muy buena noticia.
Elena me enseña con mucho orgullo e ilusión todos los bordados que tienen guardados. Me alegro de ver que aún hay artistas que siguen mostrando interés hacia un oficio que se pierde con el paso del tiempo y se esfuerzan por recuperarlo aplicando nuevas técnicas y amoldándolo a las tendencias del presente.
Me gusta escuchar como describen su trabajo y ver que lo más importante para ellos es, como bien dicen, “realizar objetos imperfectos con alma” que son “capaces de transmitir sensaciones”. De hecho, nada más ver su otro proyecto intitulado “ Innerworlds prototypes”, tres prototipos realizados en porcelana sintética, conseguimos entender mejor lo que quieren expresar por “imperfección”: Un mundo interior, muy especial, una fusión entre arte y diseño donde el punto de partida esta…en Madrid, como no!