Monday, November 25, 2013

RENCONTRE AVEC...// CITA CON...NICOLAS DE LA TABERNA RAYUELA






 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 








 
 
Nicolas est Mouscronnois, comme moi (de Mouscron, pour ceux qui ne connaitraient pas notre chère et tendre ville belge) Le monde este tellement petit que c’est à Madrid que je l’ai rencontré, au Rayuela, son nouveau projet culinaire. Après une étoile Michelin en Belgique, quelques projets à Barcelone, c’est à Madrid qu’il pose ses valises, il y a déjà plus de 15 ans. Il travaillera pour le Groupe Vips avant de se lancer en duo et de monter il y a un peu plus d’un an le Rayuela, un bar à tapas cosy au pied du viaduc de Ségovie. Une ambiance chaleureuse où on entre pour prendre un verre et on finit par y rester quelques heures. La carte est variée et propose aussi bien des tapas « locales » comme la tortilla ou un bon plateau de jambon et des tapas plutôt internationales où on retrouve – inconsciemment ? – quelques saveurs belges comme le pâté de lièvre ou les moules Bouchot. Une spécialité ? «  Ce sont les clients qui les crééent. Je n’ai jamais pensé que les pieds de porcs allaient avoir autant de succès par exemple ! » me raconte Nicolas, avant d’enfiler son tablier pour partir en cuisine. Et ici, tout le monde participe à toutes les tâches ! « On ne fait pas de différence. Je fais parfois la vaisselle, on mange tous ensemble la même chose. On est comme une grande famille ! ». Et surtout, on se sent comme chez soi. Dans un décor madrilène – hauts plafonds et poutres apparentes – on retrouve un peu l’esprit des anciens commerces du quartier typique de La Latina. Quand je lui demande s’il y a une différence entre tenir un restaurant en Belgique et en Espagne, la réponse tombe de suite : les horaires ! « Ici, les soirées se font bien plus longues ». Et c’est vrai. Un bar à tapas n’a pas d’horaire. Je ne suis plus surprise de voir les espagnols arriver quand moi je décide de partir. Une délicate attention sur le service fait le petit plus de cette adresse belgo-espagnole qui faut absolument découvrir si vous ne la connaissez pas encore.
A vos papilles !

 

Nicolas es de Mouscron (el pueblo belga donde yo naci) El mundo es realmente pequeño porque es en Madrid donde lo conoci por primera vez. Reserve una mesa en su nuevo local, la taberna Rayuela, un bar de tapas con mucho encanto al pie del viaducto de Segovia. Con una estrella Michelin en Belgica, varios proyectos en Barcelona, llegó a Madrid con su maleta hace más de 15 años. Trabajó para el Grupo Vips antes de montar con su socio la taberna Rayuela hace poco mas de un año. Nada más entrar, te das cuenta de que es el tipico bar con encanto donde vienes a tomar una copa y finalmente te quedas toda la noche. La carta es variada. Encontraras tapas locales como tortilla, chistorra o jamón pero tambien algun plato mas internacional como el pate de liebre o los mejillones Bouchot – un guiño a Bélgica? – Cuando le pregunto por una especialidad, me contesta que al final, son los clientes que realmente eligen los platos que seran las estrellas del local. “ Nunca pense que las manitas de cerdo iban a tener tanto éxito!”. Pero este toque gastronomico suyo se nota en todos los platos de su carta. Nos deja un momento para acercarse a la cocina donde suele pasar muchas horas. En la taberna Rayuela, todos hacen de todo.”Aquí, no hacemos diferencia. Hasta yo friego los platos de vez en cuando. Comemos todos juntos. Somos como una gran familia!”. Y sobre todo, se esta como en casa. El local de doble planta, tipicamente madrileño con sus techos altos y sus columnas, refleja el espiritu de la casa. Le pregunto si hay una diferencia entre tener un restaurante en Bélgica y en España y no tarda en contestar: “Los horarios! Aquí cerramos mucho mas tarde”. Y es verdad. Un bar de tapas no tiene horarios. Ya no me sorprende ver a los españoles que llegan cuando yo ya estoy a punto de irme. El buen servicio y una presentación original de los platos cierran esta lista de puntos a favor de esta taberna belga-española en el barrio de la Latina.

TABERNA RAYUELA
C/Morería 8. Esq. Con calle Bailén
http://www.tabernarayuela.com/        

 

Monday, November 18, 2013

RENCONTRE AVEC...//CITA CON...GLORIA DE MADRIDALCUBO





 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 





 
 



Cette semaine, il s’agit d’une rencontre un peu spéciale car ce sont eux qui m’ont contacté. Gloria et son frère Javier sont les heureux propriétaires de la petite boutique Madridalcubo, un magasin de cadeaux et gadgets originaux de Madrid qui existe déjà depuis plus de 5 ans. « Nous ne nous considérons pas comme un magasin de souvenirs » me dit Gloria. Elle me raconte que  leur concept a évolué, petit à petit. « C’est assez drôle car tout en étant en plein centre-ville, on s’est rendu compte que notre public était principalement local, espagnol. Un madrilène à la recherche d’un cadeau sympa, un espagnol qui souhaite acheter un article différent sur Madrid et tous les curieux qui passent la porte et finissent par « craquer ». Et puis, ils créent et réalisent eux-mêmes beaucoup des articles qu’ils proposent. Alors, qu’est-ce qu’on y trouve Gloria ? «  Quelques toiles sympas, des t-shirts, des badges, des cartes postales colorées, les fameuses bougies « Windsor » - petit clin d’œil à l’incendie de cet immeuble il y a quelques années! -, des livres, et tout ce qu’on n’imaginerait même pas trouver à Madrid ! ». Toujours à l’affut des nouveautés et autres curiosités qui pourraient plaire aux clients, Gloria et Javier s’investissent à 100%, et ce, tous les jours de la semaine ! « Et oui, c’est l’inconvénient d’être en plein centre. On ouvre tous les jours. Mais comme c’est notre commerce, on parvient à être flexible sur nos horaires ». Je lui demande comment ils surmontent la crise. Avec son plus beau sourire, Gloria me confie que ce n’est pas facile mais qu’ils tiennent le coup, justement parce qu’ils sont différents. Et puis, entrer dans un magasin où le vendeur est agréable et souriant, c’est toujours un petit « plus » agréable.

 

Esta semana, os presento una nueva cita que personalmente me hace ilusión porque me llamaron ellos para que les entrevistara. Gloria y su hermano Javier son los cerebros de la pequeña tienda MadridalCubo situada en el centro de Madrid y que ya lleva 5 añitos. “Madridalcubo es una tienda de regalos originales sobre Madrid. No es una tienda de souvenirs cualquiera”. Eso ha sido rotundamente cómo me presentó Gloria su tienda. Y la verdad es que tiene toda la razón. Primero por el tipo de público. “Trabajamos sobre todo con un público nacional. Españoles que viven aquí y buscan un regalo original, amantes de la ciudad que descubren un libro interesante, incluso cualquier curioso que pasa y decide entrar. Al final, siempre cae alguna postal divertida o una chapa!”. Segundo, porque muchas de las cosas que venden lo diseñan y lo producen ellos mismos. Camisetas, postales y algunos cuadros. Me llamó la atención los libros originales sobre Madrid y me di cuenta de que eran de “La Librería”, editorial que ya había entrevistado en Madrid&Co. Los productos más curiosos? Las velas Windsor – pura ironía - , las camisetas Madrid me Mata – por nostalgia a los años 80 - o el felpudo alcantarilla, entre otros. Siempre a la búsqueda del objeto original, Gloria me confiesa orgullosa que su pequeño comercio es uno de los pocos en el centro de Madrid en ofrecer este tipo de producto y esto es la clave de su éxito. Claro que la crisis les ha afectado también. “No todos compran, pero sí entran a curiosear y eso es un primer paso!” Pero han conseguido dar más vueltas, a esforzarse en dar lo máximo y dar siempre la bienvenido a los clientes con una sonrisa. Un valor añadido que hoy día es lo que más se agradece.

 
MADRID AL CUBO
www.madridalcubo.com
Calle de la Cruz, 35

 

Monday, November 11, 2013

RENCONTRE AVEC...//CITA CON..ELENA DE MADRID ART GO




 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 







 
 
Cette semaine, rendez-vous avec Elena qui est à la tête du projet Madrid Art Go. Un nouveau concept qui tente de rendre les galeries d’art plus accessible au public. Elena est diplômée en Histoire de l’art et spécialisée en art contemporain. Après plusieurs années en tant que coordinatrice de projets culturels et un voyage éclair à Londres, elle décide de reproduire un concept qu’elle vit en Angleterre : organiser des visites guidées dans les galeries d’art de la ville.  « Ici, nous avons du mal à entrer librement dans une galerie. Ce n’est pas comme un magasin. Peu de curieux passent la porte. Et c’est dommage. Avec ce projet, j’encourage le public à entrer et à se familiariser davantage avec l’art. » Les artistes ont besoin d’être exposés et ont besoin du public. C’est pourquoi Madrid Art Go a tout son sens. Trois itinéraires et 3 quartiers bien spécifiques qui mènent à une découverte ludique et différente de Madrid via ses galeries d’art. « Aujourd’hui, on a dû faire face à la hausse de la TVA. Un coup dur pour les artistes. Mais le monde de l’art commence à changer, à évoluer. » Et c’est vrai. Beaucoup de galeries collaborent entre elles et commencent à avoir un certain poids auprès de la communauté artistique madrilène. Il suffit de voir le quartier de la rue Doctor Fourquet qui rassemble un grand nombre de galeries – on surnomme d’ailleurs ce quartier le mini-Chelsea madrilène ! – et du nombre croissant de petits collectionneurs. Elena est fière de son projet. Et comme elle le dit si bien «  J’espère être la petite pièce qui manquait au mécanisme pour faire en sorte que tout fonctionne ». Elle propose également des visites sur mesure (en espagnol mais aussi en anglais !) pour toutes les personnes qui souhaitent découvrir la ville et son agenda culturel. Dynamique, dévouée et super professionnelle, Elena est à elle seule une véritable bible de l’art.  Alors n’hésitez pas à jeter un coup d’œil à son site internet. Vous y trouverez plein d’informations intéressantes!

Esta semana, he quedado con Elena en el centro de Madrid con muchas ganas de que me cuente TODO sobre el arte y en concreto su nuevo proyecto: Madrid Art Go, una plataforma para acercar el arte contemporáneo a todo tipo de público. Una propuesta que aún no existe en Madrid y que tendrá, estoy segura, mucho éxito.Elena es licenciada en Historia del Arte y especializada en arte contemporáneo. Ha trabajado durante muchos años como coordinadora de proyectos artísticos y culturales y ha decidido presentar un nuevo concepto que vio en Londres: Proponer al público un recorrido de las galerías de arte de la capital. En concreto, tres rutas por tres barrios distintos que permite, no sólo acercarse a galerías que no conocemos, pero también descubrir y aprender un poco mejor lo que es el arte en general. “Nos cuesta mucho entrar en una galería de arte. No es como entrar en una tienda. Y es una pena. Mi propuesta es intentar romper el hielo y favorecer el aprendizaje al arte contemporáneo. ”Los artistas emergentes, pero también consagrados necesitan a la galería y la galería necesita al público. Una cadena que se ha vuelto un poco más complicada hoy con la situación de la crisis. “La subida del iva ha sido un golpe duro. Pero el mundo de las galerías está cambiando. Las galerías se apoyan mucho.” De hecho, la calle Doctor Fourquet se ha vuelto uno de los ejes artísticos principales de Madrid. Hasta se habla de “mini-Chelsea madrileño”. “Hay una evolución importante. Hay cada vez más pequeños coleccionistas y cada vez más interés por parte del público. Pero ellos necesitan asesoramiento. Con este proyecto, espero ser el mejor intermediario que pueden tener”. Elena es dinámica, profesional – siempre está al día de los contenidos y publicaciones de arte contemporáneo! - y con muchos proyectos en la cabeza. Además de proponer estos recorridos, ofrece también un servicio de visita a medida y también en inglés. Estas con unos amigos y quieres disfrutar de la cultura en Madrid pero no sabes dónde ir? Elena te diseñara una agenda cultural a tu medida y se encargara de todo. Que más se puede pedir?

 
Elena Zapata
610423776
info@madridartgo.com

 

 

Monday, November 4, 2013

RENCONTRE AVEC...//CITA CON...DIEGO&MATIAS DE DOSDETRES DESIGN









































Diego et Matías forment un duo artistique vraiment pas comme les autres.
Ils se sont connus sur les bancs de la fac, à l’Université Polytechnique de Madrid, et ont décidé de réunir leur imagination débordante et leur don pour le bricolage afin de créer des pièces totalement magiques. Un robot à partir d’un ancien fer à repasser, une horloge murale créée à partir d’un tourne-disque vintage, des skis qui font office de porte manteau et le – déjà célèbre – flexophone, une lampe ayant comme support un ancien téléphone fixe. C’est d’ailleurs en achetant cette petite merveille que j’ai décidé de contacter les artistes pour qu’ils me racontent leur parcours et me font découvrir leur atelier. Une véritable caserne d’Ali Baba remplie de pièces détachées, de téléphones, d’outils et une superbe collection de lampes Fase, une marque espagnole qui n’existe malheureusement plus aujourd’hui. C’est dans cet atelier qu’ils créent toutes les pièces originales qui sont ensuite vendues dans les nombreux points de vente espagnols. A Madrid, on compte par exemple Ecomania, Enfant Terrible, The Point. « Pour nos créations, nous recherchons toutes les pièces inimaginables et possibles. Dans la rue, au Rastro et même dans le grenier de nos grand-mères. C’est souvent là que nous trouvons les plus beaux trésors ! » Certaines pièces sont vraiment rares à trouver. Je comprends mieux quand ils disent que certaines créations sont donc vraiment des pièces uniques. « On a toujours aimé chiner, créer et passer des heures à fabriquer des pièces bizarres. On a commencé à participer à différents concours quand on était à l’Université – par exemple le concours des Jardins à Bilbao – et c’est ainsi qu’on a commencé à prendre ça vraiment au sérieux ». « On a la chance de pouvoir faire ce qu’on aime. Avec la crise, notre diplôme est celui qui a le plus souffert. La plupart de nos anciens camarades de classe sont au chômage ». Une carrière internationale ? Ils y pensent. Petit à petit. Pour l’instant, vous pourrez voir certaines de leurs créations dans le quartier de Triball, pendant la Première Edition de « Arte Triball » qui aura lieu jusque fin novembre. Vous y verrez par exemple leur sac-radio cassette. Un objet vraiment rétro et sympa à porter!      

Diego y Matías forman el binomio artístico más curioso que he conocido hasta la fecha. Se conocieron en la Politécnica de Madrid, cursando la carrera de Interiorismo y decidieron juntar su lado más creativo y porque no decirlo “friki” para crear piezas totalmente fantásticas. Antiguas planchas convertidas en robot, relojes-tocadiscos, percheros de ski y su - ya famoso - “flexofono” (una lámpara creada a partir de un antiguo teléfono que, de hecho, he comprado hace poco para mi casa). A raíz de esta compra, me puse en contacto con ellos y me abrieron encantados su taller de Madrid. Una autentica cueva de Alibaba donde se puede encontrar distintos teléfonos antiguos, muchísimas herramientas, restos de juguetes, alguna pieza de ikea (me cuentan que son “muy prácticas para juntar las obras”) y una colección increíble de lámparas Fase.  Ahí es donde crean las piezas que luego presentan en sus múltiples puntos de venta aquí en la ciudad y en España. Ecomanía, Enfant Terrible, The Point entre otros. “Buscamos piezas por todos los lados. En el Rastro, en la calle y sobre todo en la casa de nuestras abuelas. Ahí hay auténticas maravillas!”. Y viendo con un poco de envidia la colección de teléfonos fijos que tienen, no lo dudo! “Alguna creación es prácticamente imposible volver a hacer igual porque hay piezas que sólo encontramos una vez. No todos son teléfonos y lámparas!” Y es lo que le da también el toque único.  “Hemos empezando con concursos durante la carrera. Nos seleccionaron para participar al proyecto “Bilbao Jardin” y de ahí, hemos dibujado un poco nuestra trayectoria”.  “Tenemos suerte de hacer lo que nos gusta. Nuestra carrera es la que más ha sufrido por la crisis. La mayoría de nuestros compañeros no encuentran trabajo.” Y cuando les pregunto por expandirse a nivel internacional? “Bueno, poco a poco pero sí, lo estamos planteando” Y yo creo que podrían tener mucho éxito fuera de nuestras fronteras! Con motivo de la 1ª Edición de Arte Triball – que ya he presentado en Madrid&Co hace unos días - estarán expuestas sus obras hasta finales de Noviembre en el bar restaurante Nänai, en la calle Barco Nº26. Podrá ver por ejemplo este radio cassette de los años 70 convertido en bolso, “genialissime” como diría en francés!



Dosdetres Design
Ecomanía: C/Belen 4
Enfant Terrible: C/Nuñez de Balboa 30
The Point : C/Ribera de Curtidores 12